Depuis mon retour de la Réunion je suis lente à "atterrir", c'est peut être parce qu'en écrivant ce voyage, je suis encore un peu là bas. Je clôturerais cette série de posts par le voyage que nous avons fait Anne et moi pour boucler le tour de l'île. Partant de St Denis nous avons rejoint la plaines des Caffres, après un petit détour par la cascade de Takamaka, pour rendre leur voiture à Catherine et Dave à Petite île et continuer notre chemin avec une location. Une braderie sympathique animait St Joseph, en flânant le long des étals, on a dégoté quelques petits souvenirs à ramener à nos familles. Après une nuit dans un beau gîte, on s'est dirigées vers la cascade de Langevin, sublime. J'ai fait un peu de grimpette, avec mes petits mocassins, ce qui m'a replongée dans le plaisir que j'éprouvais, plus jeune, à pratiquer l'escalade...
Bruno nous avait dit: passez les barrières et descendez la paroi rocheuse sur laquelle le gingembre grimpe à l'état sauvage et plongez! Là, j'ai regretté qu'on ne soit pas plus avancé dans la saison d'été, il faisait un peu froid pour les délices de la baignade façon : TAHITI LE GEL DOUCHE AU MONOÏ !
En voyant de nombreuses familles installées pour le pique nique dominical, on s'est laissé aller au plaisir du farniente au bord de l'eau, avec un gouteux poulet grillé acheté sur le chemin.
Nous avons poursuivit vers le grand brulé, c'est le nom que l'on donne aux immenses coulées de lave qui s'étendent jusqu'au littoral et augmentent sensiblement la surface de l'île au fur et à mesure des éruptions. La dernière importante a eu lieu il y a trois ans, il reste sous 18 m de lave, une chaleur importante qui s'échappe de trou dans le sol, qui par endroit, est encore brûlant!
c'est surréaliste ces paysages où s' alternent luxuriance de la végétation et paysages déserts lunaires de coulée de lave. On a biensûr été voir l'église "miraculeusement" épargnée par la lave.
entrée de l'église avec la coulée de lave
Notre périple nous a mené vers un bout de côte très remuant,"le cap méchant", des vagues effrayantes, furieuses, bruyantes, qui montent à 15-20 mètres
j'ai fait des enregistrements audio. J'espère bien pouvoir les joindre à ce post, dés que j'aurais trouvé comment faire. Aucun superlatif ne peut faire comprendre la puissance de ce phénomène, même avec les magnifiques photos de Anne, on est encore loin de la réalité! C'est devant un cocktail au Rolland Garros sur le Barachois que nous avons bouclé notre tour de l'île intense.
petit cadeau: un sourire créole!
Biensûr le lundi matin c'est avec un petit pincement de coeur que nous avons quitté cette endroit magnifique.
Le voyage du retour a été bien plus agréable que l'aller et j'ai retrouvé mon petit mari chéri avec beaucoup de bonheur surtout que plein de bonnes surprises m'attendaient à la maison.
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