Translate

mercredi 27 janvier 2010

aller-retour

En septembre 08 nos deux derniers fils ont quittés la maison, notre ainé, lui, volait de ses propres ailes depuis plusieurs années. (Pas étonnant pour un parachutiste... )
Le quotidien avec nos plus jeunes grands garçons était devenu passablement compliqué. Ils étaient tous les deux pressés de voir ailleurs, d'être plus autonomes et de ne plus avoir de compte à rendre aux parents.

L'été qui a précédé leur départ a été une grande course pour chercher des appartements aux deux extrémités de la France (Pierre à Lille, Victor à Toulon). Je le dis sans complexe, leur départ a été un réel soulagement. Dans la proximité, Minou et moi ne pouvions plus rien leur apporter, on se sentait obsolète. Il n'empèche que j' éprouvais un immense plaisir lors de nos retrouvailles en famille pendant des week-end que nous organisions régulièrement.




Les trois frères se réjouissent toujours de passer des moments ensemble.

J'ai découvert que la distance géographique permet d'appréhender les problèmes des uns et des autres avec plus de recul. Je me suis recentrée sur soi même et ça a été positif après des années consacrées à leur éducation. Minou et moi nous sommes ré-approprié notre grande maison, un rêve...

Tout n'a pas été simple pour nos fils, ils ont vécu des choses un peu difficiles chacun de leur côté. Ruptures amoureuses, grèves interminables et démotivantes à la fac, chômage, on a craint quelque fois que les difficultés rencontrées ne leur fassent faire de mauvais choix.

On a bien fait de garder confiance.

Pierre s'est immédiatement pris en charge à la fac. Scolairement, bien qu'issu d'une filière technique, il a acquis une bonne technique de travail personnel qui lui a permit de valider son année, il a été autonome financièrement en prenant un travail de livreur de hamburger.
Pendant les grèves, il a tenté le concours d'entrée à l'école d'éducateurs spécialisés qu'il a réussit du premier coup et aujourd'hui il suit la formation.

Victor a joué de malchance, après avoir eu son diplôme de maroquinier, il a été embauché par un jeune patron qui a fait faillite. Vu son jeune âge, je craignais qu'après la perte de son emploi et une longue période de chômage il plonge dans un désoeuvrement délétère.
Après une année passée à chercher du travail il se décide à réintégrer les compagnons pour démarrer le tour de France.

Il est rentré à la maison et on a pu discuter de ce qu'il a vécu cette année. Il m'a montré des petites choses, dessins, films qu'il a réalisé. Je me suis sentie toute bête des craintes que j'avais eues : Victor a une ouverture d'esprit et une sensibilité artistique qui lui permettent de garder son esprit en éveil, et suffisamment de réalisme pour avoir compris tout son intérêt
a retourner chez les compagnons qui sont une assurance de trouver du travail, en améliorant ses compétences professionnelles.

Voici l'extrait d'un film qu'il a réalisé afin de vous donner un petit aperçu de son talent. (Tania a participé comme modèle pour les photos.)

copyright tous droits réservés

Bruno fils est également revenu vivre à la maison. Après son hospitalisation il est venu passer le temps de sa convalescence. La maladie a joué pour lui le rôle de révélateur et il s'est décidé à solutionner d'autres soucis plus personnels. Courageusement il a prit sa situation à bras le corps pour se remettre sur les rails.

Au niveau professionnel son régiment va être dissout et il a un an et demi pour se trouver un autre job ou refaire une formation.

Donc cet année est sous le signe du retour pour certains, mais en tout cas, de changement pour tous.
Ils ont tous les trois mûri et lorsqu'ils rentrent on ne reprend pas la cohabitation où on l'avait laissée, ils apprécient plus ce que nous pouvons leur apporter. Ils sont dans une demande de soutien moral et d'accueil le temps qu'ils réalisent leurs projets, c'est avec plaisir que nous le faisons parce que nous sommes fiers de la maturité qu'ils acquièrent et nous aimons les adultes qu'ils deviennent.

Je les embrasse tendrement tous les trois.




dimanche 10 janvier 2010

Grand prix du disque : la consécration pour la compagnie Tartine Reverdy.


La compagnie, pour laquelle oeuvre notre chère et très talentueuse Anne, a reçu le grand prix du disque, catégorie "jeunes publics” décerné par l’académie Charles Cros (merci de prononcer Crosss vu que ce nom est d’origine cathare).


La remise du diplôme a eu lieu lors d’une cérémonie dans les locaux de radio France à Paris, dans MA radio préférée.

Anne m’a invitée à accompagner le groupe dans sa jolie aventure. Il faut bien un fan club, même tout petit, pour les soutenir !


Loup était la moitié du fan club et moi l'autre moitié


J'ai pas de photo de ma présence sur les lieux : il faut me croire sur parole!

J’ai vu quelques animateurs et journalistes que j’écoute quotidiennement depuis des années.


par exemple, Jean Luc Hess actuellement président de France inter,

que j'ai écouté dans la célèbre émission "Synergie".


Le groupe de Tartine partageait la vedette avec d’autres tels que :


Aldo Ciccolini (ici au côté d'Odile Martin),


Hugues Aufray,



Dominique A,



et la grande Sophie.


Hi! Hi! Hi! Pour ce qui est du partage : je blague bien sûr! je le précise vu qu’Anne s’est sentie obligée de me dire qu’Aldo ne jouait pas complètement dans la même cour... ah ! Bon? Je croyais …


Ils sont jolis tous les trois n'est-ce pas?


Après le pince fesse offert par la grande maison INTER, Anne et moi sommes parties en vadrouille dans Paris. Chouette la virée! on est allées au théâtre voir : “ le voyage de Victor “. L’interprétation par Guy Bedos et Macha Meryl était magistrale. Je pensais rire, j’ai pleuré. La pièce m’a beaucoup émue : elle évoquait le désespoir de deux parents dont le fils unique, après des années d’errances, fonce dans le mur. L’histoire était traitée de façon originale et on comprenait progressivement de quoi il s’agissait.


Le lendemain matin on est allé voir la rétrospective de l’oeuvre de Soulage de 1947 à 2009.

C’est Décoiffant mais difficile d’en dire plus. Je crois que chaque personne peut éprouver une émotion en lien avec sa propre histoire en regardant ces tableaux. Certains tableaux semblent animés tant ils changent selon l’angle sous lequel on les regarde : ils captent et rendent la lumière, la brillance, c’est particulier, vraiment.


une petite photo "iphonée" discrètement par Anne dans l'expo...


Je ne pouvais pas revenir de Paris sans avoir fait une halte chez Ladurée.

C’était blindé de monde, mais on a patiemment fait la queue et je crois que lorsqu’on partagera nos petits macarons avec nos chéris, on ne regrettera pas le temps passé.


...celles ci on s'est contentées de les regarder.

On est allé aussi chez “ Mariage frères ” pour sentir de bons thés et l’ambiance feutrée de ce beau magasin.

C’est dommage qu’Anne n’ai pas pu prendre de photo. Le reste du temps, on a beaucoup bu de thés et autres cafés dans des endroits chauffés parce qu’il faisait SUPER froid durant ces deux jours.


Un petit mot sur le voyage : j’ai pris le TGV pour la première fois ! c’était confortable de pouvoir travailler sur le mac dans le train et quand on sait qu'il y a le réseau internet en première classe (bon on était en seconde...) et qu'il y a même une prise pour se brancher (mais pas dans notre wagon...), on voit qu'à la sncf, c'est possible!

C’est beau le progrès décidément.


Pendant que je m’amusais à Paris mon grand homme chéri à cherché les résultats de mon scanner. Maintenant je n’ai plus de suspicion de hernie discale car elle est avérée.

Je vais devoir me renseigner pour voir un peu les alternatives et la marche à suivre : il y a bien quelques constellations de ma planète qui vont pouvoir me donner des conseils éclairés!?


A suivre...




démolition girl

j'ai retrouvé un petit souvenir des vacances de Noël pour Léa. J'en profite pour lui faire des bisous et lui souhaiter une bonne semaine à l'école.