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vendredi 24 juillet 2015

sauve une vie le matin ... post N°2

Le lendemain, au réveil je suis encore fourbue des déboires de la veille.  Mes cousins me proposent de rester chez eux jusqu'au  lendemain, puisqu'ils passent le week end en Alsace, nous ferons le voyage ensemble. C'est tentant mais j'ai des préparatifs en vu à la maison, les garçons se sont annoncés la semaine prochaine, je boucle donc mes bagages, Oups ! je ne trouve plus ni mes papiers, ni mon portable, ni mes cartes de crédit ! Ils ont pu m'être volés dans le RER. J'ai  la scoumoune, le mauvais oeil, on m'a jeté un sort, y'a un truc qui cloche chez moi, c'est sûr!
Nathalie me prête sa carte bleue pour repartir, et me dépose devant la station du  RER. L'ambiance est électrique dans Paris,

les Taxis sont en grève,


 les gens sont agressifs, 


je fais un crochet aux objets trouvés,

 là on me signifie que c'est trop tôt pour avoir des nouvelles d' objets disparues hier soir, il faut attendre 24H, je souhaite remplir une déclaration de perte on ne sait jamais, puis je vais


 au bureau de police de la gare de l'est pour faire une déclaration de vol,

 l'agent  m'indique que la déclaration prendra 1 heure, j'ai un train dans 50 minutes,  pas question que je le rate ! je ferais la déclaration chez moi, je n'aspire plus qu'à rentrer, m'allonger dans mon jardin. Je vais m'acheter mon billet, un billet classique, en papier !


Au guichet un atroupement de grévistes m'accueillent 

pas de vente de billets aujourd'hui ! Un fou rire me prend, en pensant que s'il me venait à l'idée d'écrire cette journée dans le blog, vous seriez nombreux à penser que j'en fais des tonnes ! difficile de croire que tant de mésaventures arrivent à une seule personne, en si peu de temps et pourtant... j'envoie des messages à Nathalie pour lui pour raconter la suite de mes déboire, non sans humour elle me conseille de ne pas trop en rajouter, car  comme souvent les comédie c'est un peu indigeste,


voire plus crédible !!

toujours est il qu'il faut me rendre à l'évidence, on ne me vendra pas de billet au guichet pour le train qui part dans 20 minutes. La jeune femme gréviste surprise de mon fou rire me dit d'acheter le billet dans le train en me précisant que je ne "devrait" pas avoir de problème de pénalité... Trêve de plaisanterie, je ne vais pas risquer de payer en plus une amende dans le train ! compatissante elle me conseille, pour plus de sureté, de  trouver un contrôleur sur le quai et de lui expliquer la situation.
je me dirige vers le quai et là effectivement


une queux de voyageurs patiente pour acheter des billets devant le train. 

Je prend la file, Lorsque on tour arrive, une dame essoufflée et pleurant soutenue par un agent de la SNCF passe devant moi, la dame ne se sent pas bien, il faudrait lui établir un billet pour Strasbourg et la faire monter dans le train sans attendre, c'est vrai quelle n'a pas bonne mine, elle est écarlate et se plaint  pleurant à moitié, anxieuse de voyager seule, je lui  propose de me mettre assise à côté d'elle, dés que j'aurai mon billet, le contrôleur propose de nous mettre

                                                    
 en première classe chouette !! 

pendant que le contrôleur établit mon billet j'interroge la dame sur son malaise, elle a mal au ventre mais n'a rien mangé depuis hier ... non, ce n'est pas la faim,  oui, elle a pris un peu de sucre et ressent surtout une immense fatigue mais elle ira mieux lorsqu'elle pourra se reposer.
Je m'étonne, la fatigue ne fait pas mal ... C'est alors qu'elle est oppressée, surtout au niveau de la poitrine je suis aussitôt en alerte, cette pression lui comprime la poitrine et elle ressent une douleur qui irradie dans l'épaule !! là je n'ai plus de doute sur la conduite tenir ... plus question de voyager avec la dame

c'est le SAMU. qu'il faut ici et maintenant ! 

ça ressemble plutôt à un infarctus ce qu'elle décrit là !  j'essaie de faire preuve de persuasion sans l'affoler, je lui demande de s'allonger, de poser son sac, je demande au contrôleur d'appeler les secours immédiatement,  mais la dame veut prendre son train, j'explique au contrôleur qu'il ne faut pas laisser cette personne monter dans le train, avant qu'elle soit vu par un médecin, heureusement le contrôleur comprend l'urgence de la situation et appelle les secours de la gare  les pompiers ne tarde pas à arriver.  Je monte de justesse dans mon train, une heure plus tard le contrôleur me remercie,  c'est confirmé la dame a été emmené d'urgence à l'hôpital! Biensûr je n'ai rien fait d'autre que demander de l'aide, mais si elle avait pris le train et bien qu'il soit équipé de défibrillateur, le temps de stopper le train, que les secours arrivent le risque était grand.


Fière de moi 

j'ai téléphoné à  tout le monde ! mes fils, mon mari, ma planète....
La réflexion de Nathalie m'a laissé perplexe :
<<tous les contre temps que tu as eu depuis hier t'ont mené à éviter le pire à cette femme ...>>

ce qui me fait valider la maxime du jour dont l'auteure est ma petite fille Léa :
<<qui rate son train aujourd'hui, sauvera une dame demain ! >>

je suis enfin arrivée chez moi, accueilli par mon cher mari, j'ai fini la journée dans  un transat avec Gavalda et un coca glacé devant le bassin : les vacances quoi !

jeudi 23 juillet 2015

qui rate son train le soir .... post n°1

En rentrant de Lille où je donnais la dernière formation du semestre, j'ai vécu quelques aventures ...
Chaque voyage est l'occasion d'améliorer mon organisation ...  ou pas .... Cette fois je suis entrée de plein pied dans l'ère du E-BILLET,



 cette avancée me propulse dans le siècle de la dématérialisation.

 Propulsion anxiogène, finit le papier, toutes les infos concernant le voyage sont sur la puce de ma carte voyageur, des rappels me parviennent par SMS. ça commence mal,  j'ai malencontreusement effacé celui m'indiquant l'heure de ma correspondance à Paris.  J'ai repéré des bornes jaunes à partir desquelles je  devrait pouvoir consulter mes transactions, à condition de trouver où insérer la carte et quelle carte insérer ...



                                                        je n'ai jamais trouvé.

Prudente, j'ai réservée dans le DERNIER train au départ de Paris destination Strasbourg, me ménageant ainsi assez de temps pour passer de gare du nord à gare de l'est. Arrivée Gare de l'est,



 sur un panneau d'affichage ( à l'ancienne)

 Je lis :Strasbourg 21h 05, il est 20H15.  50 mn d'attente .... J'ai largement le temps de casser la croute ! en entamant mon sandwich poulet césar,




je regarde s'éloigner le TGV de 20H25 pour Strasbourg,

 regrettant de n'avoir pas pris un billet échangeable qui m'eut permit de rentrer plus tôt.  Je flâne dans le point relais librairie et choisie le dernier Gavalda. Acheter un roman, je ne connais pas de meilleure façon d'entamer les vacances ! Je suis joyeuse, la tension de la journée retombe, ce soir je retrouve Grand homme, le programme de notre week end est particulièrement réjouissant, nous recevons Nathalie et Emmanuel avec qui nous allons marcher en montagne ... la tête pleine de plaisantes perspectives,  je me dirige vers le quai où est annoncé mon train, je suis surprise de ne voir



 ni TGV, ni aucun voyageur sur le quai,

 je suis la première, dix minute avant le départ, c'est surprenant...  un doute me saisi, j'ai peut être mal lu le N° du quai . je vérifie le tableau et constate stupéfaite mon erreur ! je me suis référé au tableau des trains à l'arrivée et non pas au départ !!  Je réalise que j'ai regardé partir  le dernier  train de la journée ! Mon train !  je suis abasourdie par mon manque d'attention. Je vais au bureau des réclamations pour voir si je peux faire quelque chose pour rattraper ma bêtise au moins faire rembourser mon billet, là, un groupe de voyageurs excédés d'avoir raté leur correspondance en raison d'accident sur la voie, exige d'être rapatrié en taxi, le ton monte, il y a de la bagarre dans l'air, quand c'est mon tour je me fais toute petite, je n'ai rien à réclamer, juste réparer ma bévue si possible. Non, le monsieur, accablé ne peut définitivement rien pour moi, mon billet est perdu et je dois trouver un endroit où passer la nuit. Je préviens mon chéri,  je ne rentre pas ce soir. Où vais je bien pouvoir passer la nuit ? je lance un

 à Marie,

 son année scolaire est finit mais elle est peut être encore à Paris et pourra peut être m'héberger pour une nuit, Marie ne répond pas, J'appelle Nathalie puis Emmanuel puis Jeanne, tous sont aux abonnés absents. Ils sont peut être de sortie je n'ai pas du tout envie de chercher un hôtel, je préfère patienter, quelqu'un finira bien par rentrer. Après une demi heure,Nathalie décroche enfin ...


 toute la famille était  occupée à récolter les premiers légumes !

 Emmanuel s'est mit au jardinage, avec succès d'ailleurs.  je suis rassurée mais toutes ces émotions m'ont épuisées, mes bagages pèsent des tonnes.La soirée devrait se dérouler sans encombre à présent, que nenni ! la Gare de Lyon est en travaux, impossible de trouver le quai d' où part le RER D' Alfortville, je suit les indications qui me fond tourner en rond, j'ai l'impression d'être dans une dimension parallèle, la foule grouillante de fin de journée a laissé place à une faune plus inquiétante, je me fait  interpeller, pas méchamment mais l' état de stress dans lequel je me trouve me fait craindre  le pire, j'ai le coeur battant, je me sens en milieu hostile, dans le RER je vérifie dix fois que je suis dans le bon sens, il n'est pas loin de 23H00 je n'ai plus la force de marcher jusqu'a chez mes cousins, je leur demande de récupérer à la station et c'est avec soulagement que je vois arriver la voiture d'Emmanuel qui passe à ma hauteur, me dépasse,  puis s'éloigne ... il ne m'a pas vu !! bon il faut se faire à l'idée : cette journée est pourrie !
arrivée chez mes cousins,