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jeudi 26 décembre 2013

beaucoup d'agitations... et de satisfactions.

Ce beau voyage à Rome a constitué LA pause de mon trimestre un tantinet chargé,


Entre formation, 

travail en patientèle et étude du thème que je propose en formation.
Partagée entre le plaisir d'aboutir ce projet d'être formatrice que je caresse depuis plusieurs années, la panique de voir l'échéance se rapprocher et risquer de n'être pas à la hauteur de mes ambitions,  j'étais au volant d'un bolide lancée à grande vitesse sans pédale de frein... La boule au ventre, à envisager le choc à l'arrivée...  je vous laisse "admirer" cette redoutable capacité à me mettre toute seule



 une  pression insensée.

Heureusement, je vis sur "une petite planête" où j'ai mon talisman, ma botte secrète, mon bon génie ...


 Grand Homme,

très présent, il m'a encouragé, a supporté que je lui récite ( à 5 heure du matin, avant la sonnerie du  réveil...) le métabolisme des glucides... au petit déjeuner, l'action de l'insuline... au déjeuner, les chiffres recommandés par l'HAS de l'HbA1c...  et au diner... rien parce que c'est l'heure où mes neurones saturent, l'heure à laquelle il FAUT se consacrer à la réalisation des brédeles parce que Noël, formation ou pas, c'est dans quinze jours... Et quand on est une emmerdeuse, une vraie qui ne lâche rien, il faut s'y mettre, Bref...
Le jour J sa collaboration a été décisive, dans les détails pratiques, il m'a fait gagner un temps précieux, m'a aidé à me familiariser avec le matériel de vidéo projection,



 a fait la mise en place du buffet de pause, 

tant et si bien qu'arrivée vendredi, face aux douze participants, j'étais prête ! heureuse d'être là. J'ai trouvé


une salle parfaitement adaptée, spacieuse, claire, confortable et bien équipée: le TOP!

La première séance est passé très vite, mon groupe rassemble douze infirmiers libéraux sympathiques, attentifs et avide de savoir, c'est agréable et tout à fait à la hauteur de mes attentes.
c'est une nouvelle carrière qui commence pour moi ! Le soir, vidée de toute énergie mais comblée, j'ai retrouvé mon chéri, il était temps de faire des courses pour préparer l'arrivée de nos fils prévue le lendemain matin.

dimanche 8 décembre 2013

Rome ville éternelle

j'ai souvent entendu l'expression " Rome ville éternelle", c'est exactement le genre de titre pompeux dont je me demande s'il veut dire quelque chose ...
Lors de ce séjour on aurait pu choisir d' errer dans les rues, se laisser surprendre, 


comme lors de cette sympathique "aventure" sur les toits de Rome ... 

Cette capitale a mille facettes,  les petits commerces, papeterie, mercerie, droguerie, confection,  s'accommodent du voisinage de monuments prestigieux, comme des quidams vivraient à côté de VIP. Rome est ambivalente, elle offre la possibilité de paresser au soleil sur un  banc,


 au bord d'une fontaine, 


s'y abreuver (elles sont potable!) 




se gaver jusqu'à l'indigestion de peintures, 


de sculptures, d'or, de marbre...


 le kitchissime 


côtoie le somptueux. 


La capitale, encombrée de ses touristes, 


vit au rythme d'une ville de province.

Victime de son succès elle résiste, elle s'exprime, comme parlent les italiens, avec exubérance.


Les romains, endimanchés vont à la messe, en famille les mamas, les nonos, les bambini....
au milieu des touristes, 

Rome ne se fige pas comme les vitrines d'un musée, elle est vivante, ne prend pas la poussière...chaque ruelle recèle


 une surprise,


une façade sublime,


un monument exuberant, 

cet amoncellement hétéroclite est un mille feuille fascinant d'époques, de cultures, de religions ...


 malgré les nombreux chantiers de fouilles, 

 rien ne semble figé, voilà pourquoi Rome est  LA VILLE ÉTERNELLE.

vendredi 6 décembre 2013

voyage dans le passé

 J'aimerais avoir une liberté d'esprit telle que je puisse envisager les vacances comme une aventure, je ne fonctionne pas comme ça. Les romains ont pensé aux touristes de mon acabit pour lesquels ils éditent le


"Roma pass"

Cette pochette, que l'on achète à l'office du tourisme, contient une carte avec l'emplacement des principaux sites touristiques, 2 entrées gratuites au musées de notre choix et le reste des visites à -50 %,  un billet  pour se déplacer 3 jours


 en bus


 et tram

 dans Rome et enfin des coupe- files qui font gagner du temps.  Dommage que je ne sois pas plus au point dans l'hight-technology,  j'ai compris trop tard que les pastilles à scanner du pass étaient en fait des audio-guides à télécharger sur mon smart-phone. Munie du sesam nous garantissant de ne rien rater de  " ce qu'il faut voir " on s'est lancé dans l'arène ....


du Colisée

L'ouvrage est impressionnant par sa taille, son architecture, les équipements ingénieux qui offraient la possibilité de reproduire à l' échelle une bataille navale !!!  Le palais omnisport de l'antiquité... Je suis impressionné par la modernité. Un bémol cependant, difficile de faire abstraction du type de spectacle donnés dans ces lieux, ou plus exactement :


 la vision hollywoodienne des jeux du cirque.

 Des tueries sanguinaires où hommes et animaux luttaient à mort, sous les yeux de milliers de spectateurs venant là, jouir du spectacle cruel. La réalité est plus nuancée,  le but des jeux était d'offrir un spectacle exutoire, ils étaient organisés, à grand frais, par un gouvernent, prince ou empereur qui louait les lieux et les gladiateurs, Ceux ci étaient vénérés, véritables vedettes de l'époque qui n'avaient rien à envier à nos sportifs de haut niveau, leur engagement était total (plus comparable aux pilotes de formule1 qu'aux footballeurs, au niveau des risques encourus ...)
mais alors Quid du pollice verso ? l'épuisement des gladiateurs ou une blessure signait la fin du combat si le public était insatisfait de la prestation, il réclamait la mise à mort du perdant, seul le mécène organisateur avait le pouvoir de décider de l'issue fatale, elle n'était pas systématique, il n'avait pas  intêret à disséminé son "écurie". Les gladiateurs amassaient des gains colossaux et des avantages auprés des femmes qui les admiraient.  Apprendre tout cela m'a fait réfléchir sur le niveau d'évolution de notre société. Il m'arrive d'être capté par des émission de télé-réalité qui me mettent mal à l'aise, la compétition n'est pas sportive, c'est une mise en lumière de l'intime, on choisit le plus apte à se mettre à nu, à mal s'en remettre aux jugements des spectateurs qui envoient des SMS pour virer ou plébisciter un participant alors on est pas bien loin d'une certaine pratique ... ne trouvez vous pas? 
 Ce sont nos jeux du cirque à nous ! Nos  gladiateurs prêt à laisser leur dignité pour un quart d'heure de gloire télévisuelle.
mais trêve de philosophie à deux balles...  il fait un temps magnifique,


 on reprend notre ballade dans l'histoire.

les jeux du cirque étaient un loisir très prisés mais rares car extrêmement couteux, il y avait environ une à deux représentations annuelles sauf cas exceptionnels mais d'autres compétitions passionnaient les Romains: les courses de char. Elles avaient lieu sur un stade gigantesque dont il ne reste presque plus rien aujourd'hui mais que l'on peut fort bien imaginer en voyant les vestiges que sont




 la très longue place Navone

 des immeubles ont remplacés les gradins du stade, la place aujourd'hui est



un marché animé avec quelques artistes et de nombreux marchands à la sauvette,



 autour de magnifiques fontaines 



dont la fontaine de neptune.

On a cherché une célèbre Gelateria plébiscité par notre guide...  mais quand on l'a trouvé, la longueur de la file dans la rue nous a découragé, donc on a acheter une glace romaine dans un endroit moins sélecte. On l'a dégusté à proximité du panthéon et 


on s'est régalé. 


 Au fait pleut il dans le panthéon? 

 Les homme qui se recueillaient dans ce lieu considéraient qu'il était un peu magique, lorsqu'il pleuvait, la pluie semblait ne pas rentrer par l'oculus. en fait, l'éclairage de l'édifice assuré par de nombreuses bougies réchauffait l'atmosphère et faisait évaporer l'eau au fur et à mesure qu'elle tombait, aujourd'hui à l'ère de l'électricité le miracle s'est arrêté...
ce qui reste fascinant en revanche c'est que le rayon solaire qui entre par l'oculus et se projette sur les reliefs du dôme 

 nous indiquant le jour et l'heure ... enfin si on sait le décrypter ...

après cette leçon d'histoire grandeur nature on est rentré dans le XXI ème siècle ....
On a fait un peu de shopping


 dans les rues animées de Rome



 La grande Léa a trouvé son bonheur dans une boutique sympathique et branchée ! 


on s'est installé à la terrasse d' une pizzeria 




où l' on s'est régalé...


mercredi 27 novembre 2013

un moment magique.


Les grandes artères grouillent de monde, après des jours de visites, de files d'attentes, plus ou moins longues, j'ai un peu de compassion pour Minou qui a bien surmonté sa légère agoraphobie pour nous accompagner presque partout, on s'engage donc dans des ruelles plus calmes.
Levant le nez, au décour de l'une d'elle, je remarque


des parasols sur le toit d'un immeuble,

la terrasse d'un hôtel... "relais et chateau", malgré les réticences de mon discret mari, j'ai demandé au


groom en livré, 

s'il était possible de prendre un cappuccino là-haut, il nous a gentiment indiqué l'ascenseur, Arrivés sur l' élégante terrasse, nous surplombions


les toits de Rome.

 Autour de nous,  le résumé en panoramique 3D de notre semaine....le monument Victor Emanuel,


 Saint Pierre,

 le colysé, le panthéon... Pas un touriste, pas un client pour troubler cette charmante  parenthèse,


-hum le joli biscuit....


 Nous aurions pu rester des heures à savourer notre cappuccino,  les petits salés servis dans l'argenterie soulignant le caractère exceptionnel du moment ....

 Redescendus sur la terre ferme (6 étages tout de même ) après  nous être un peu égarés dans l'hôtel,
nous avons repris notre flânerie sous la pluie. 

mercredi 20 novembre 2013

un état dans la ville

Notre promenade en tour bus nous permet de prendre quelques repères dans la ville, chacun se fait une  idée de ce qu'il a envi de voir . Notre nièce Léa, aimerait faire un peu de shopping "made in Italia" et voir "pour de vrai" la louve de Romulus et Remus, notre petite Léa est tentée par la dégustation d'une glace italienne.... Bruno est prêt à nous suivre partout ..... où il n'y a pas foule,  pas simple,  cette ville est grouillante de monde ! 




nuit ...



 et jour
Mercredi on se lève tôt, fébriles, nous traversons la ville, déjà plus familière, nous avons rendez-vous avec les origines de notre culture, direction :



 le Vatican. 
Pour les chrétiens, l’histoire du vatican commence avec




 le martyr de Pierre, (ici peint par Caravage)
prince des apôtres, premier pape,  massacré avec d'autres sacrifiés de la communauté chrétienne de Rome, en représailles à l’inique accusation de Néron, d’avoir déclenché 




l’incendie qui détruisit Rome. 
Les chrétiens après avoir récupéré la dépouille de Pierre, l’enterrèrent dans la nécropole de Néron et gardèrent le lieu secret près de 250 ans, jusqu’à la légalisation du christianisme par l’empereur Constantin. Au dessus de La sépulture de Saint Pierre,  l’empereur Constantin fit construire la  basilique qui devint, le coeur de la chrétienté. Elle a été détruite puis reconstruite telle qu’on peut la voir



 aujourd’hui avec la haute coupole de Michel ange.
 On entre sur le site par 




la très belle cour de la pomme de pin,


 cernée de palais renaissances



                               abritant d'innombrables oeuvres d'art de toutes époques.



gardé par des animaux féroces...



et bien planqués.

L'immense hall d’entrée reliant les salles des collections est un pont entre les civilisations. Construite sur le modèle du panthéon, la salle de la rotonde ,



 les dieux de la mythologie 



et les empereurs de marbre côte à côte dans les niches font une «ronde» autour 
du magnifique bassin de porphyre.


détail des mosaïques du sol ...
 Une lourde porte sépare le monde païen du monde chrétien, la jonction de fait symboliquement en passant devant les deux sarcophages de porphyre


 de Sainte Hélène, la mère de l’empereur Constantin ,
qui découvrit la croix du christ à Jerusalem et celui de sa fille,


Sainte Constance, qui se  convertit au christianisme...    
des dizaines de mètres




 de galeries 




de sculptures


de peintures,



de mosaïques





 d'objets précieux,



de détails architecturaux d'une beauté rare, 




de cartes fabuleuses .....

nous mènent au point d'orgue de notre visite:



 la chapelle Sixtine.

Dans la chapelle nous ne pouvons ni parler, ni prendre de photo.Nous avions eu l'excellente idée de réservé une visite guidée en français du musée, notre guide a pris le temps de nous expliquer ce que nous allions voir, le célèbre plafond de la chapelle Sixtine est  l’illustration par Michel-Ange, du livre de la genèse. C’est époustouflant, je n'ai plus assez de superlatifs pour décrire ce que je vois.  je prend ma petite fille sous mon aile pour lui murmurer le sens des peintures les plus connues, telle que



 la vie  transmise  par Dieu à Adam,



 l’éviction du paradis 



 l’arche de Noé  qui ressemble plus à une église qu’a une arche... 
Noé sur cette représentation ne sauve que des hommes, le seul animal présent est la colombe de la paix. Nous quittons le musée 

par le grand escalier,
la tête pleine, nous n’avons vu qu’une infime partie des collections, un échantillon qui suffit  à retrouver la foi ... en la grandeur de l'humanité. Je m’incline devant l’intelligence des hommes l’église qui, au delà de l’art religieux, se sont attachés depuis deux mille an à protéger ce qu’ils ont pu collecter de réalisations artistiques, de trésors d’architecture et de  littérature, quelqu’en soit l’origine.  Bruno m'avoue qu'il est sensible à l'idée de savoir le pape tout proche ... Je n'ai pas ce genre d'état d'âme, mais ils  doivent être quelques uns à partager ce sentiment si j'en crois la fréquentation des lieux. C'est noir de monde! Nous renonçons à entrer dans la basilique St Pierre en voyant la file d’attente de plusieurs heures ! N’écoutant que notre estomac, nous partons à la recherche d’un casse croute ! impossible de trouver la moindre petite place sympa dans le grand parc, tout le monde à la même idée, en même temps. J'aurais tellement aimé prendre mon déjeuner dans ce bel endroit ensoleillé, on ne peut pas tout avoir.