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jeudi 25 juillet 2013

Cold case, les experts à Bergheim.

Il est de plus en plus difficile de réunir simultanément nos trois fils . Je suis un peu frustrée, ce week end Victor manque à l'appel, les autres arrivent au compte goutte... Pierre est le premier, on lui fait la surprise d'une sortie sur la fête foraine ... ça fait bien longtemps ...  On  retrouve Victor sur un stand de la foire Saint-Jean, il vend des chouchous, nougats et multiples cauchemars de dentistes et nutritionnistes dont nous profitons sans scrupule c'est trop, trop bon !
Bruno arrive avec sa fille samedi matin, Élise nous rejoint fin d'après midi.


Samedi, les garçons ont donnés un gros coup de main à leur père, pour avancer la terrasse qui devrait être finie depuis l'année dernière...* 



même léa encourage son grand père. 

Heureusement grand homme a décidé de profiter de ses fils autrement que sur son chantier !


J'ai réservé une table au camionneur pour la finale des catchs d'impros.
 Ces représentations sont toujours réjouissantes et le camionneur est réputé pour ses viandes savoureuses,

la soirée est aussi agréable qu'elle était prometteuse.

 Dimanche, je propose une ballade autour de Bergheim d'où partent plusieurs randonnées de difficultés variables, vu l'heure tardive du coucher la veille, on choisit la facilité d'un chemin bien carrossé à travers vignes et forêt.



 Léa en grande forme,  a  probablement marché le double de kilomètre que nous.




 elle n'arrêtait pas de faire des va et vient entre le peloton de tête et le peloton de queue, 



on a chapardé des cerises sauvages au gout sublime et de moins sauvages de cerisiers généreux dont les branches dépassaient des enclos de jardin.
 On est porté par le babillage incessant de mademoiselle, décidément joyeuse, d'avance je me réjouit d'emmener notre petit monde


au "sommelier". 

Nous avons connu cette auberge lors de


 la sortie de fin d'année clôturant notre studieuse année de "découverte du vin".

 la cuisine y est raffinée mais surtout nous avons flashé sur la belle terrasse ombragée. Minou et moi  avions tout de suite imaginé le plaisir de passer une soirée en famille à l'ombre des odorant tilleuls. En attendant la régalade, on marche, les chemins de forêt sont boueux, glissant, forcément il a beaucoup plu tout le printemps, sur le bas côté du chemin on tombe en arrêt devant


des ossements, 

ce que je vois m'évoque beaucoup Hector, le squelette qui occupait l'estrade de l'amphi de l'école d'infirmière en moins fringant, je ne perd pas de vue que l'ossature des mammifères est sensiblement ressemblante d'une espèce à l'autre mais, nous sommes deux infirmières à nous poser sérieusement la question de l'origine de ces restes... on dresse un petit inventaire de ce que l'on a sous les yeux


 2 omoplates, 


une colonne vertébrale presque entière,


 une clavicule, un humerus et un radius dont la taille nous interpelle

Malheureusement pas un seul élément déterminant, pas la plus petite métatarse, bout de  crâne ou de bassin qui n'auraient laissé aucun doute sur l'origine de notre trouvaille. Nous voilà partit dans une surenchère de suppositions, avec quelques réticences tout de même à nous ridiculiser auprès de la gendarmerie nationale, On a poursuivit notre route jusqu'à l'auberge, de toute façon notre possible macabé ne craignait à prirori plus rien...
On a profité du temps entre l'apéritif et le premier plat pour faire une petite recherche sur internet (la magie des smartphones) et constaté que, compte tenu qu'il s'agissait d'ossement de sujet adulte ( pas de cartilage de conjugaison... héhéhé j'ai encore quelques restes de mes cours d'anantomie....)


au vu de la taille des os,


 il était possible qu'il s'agisse d'ossements humains. 

Pierre nous a rappelé que de nombreuses disparitions ne sont jamais élucidées et que ce serait vraiment anti civique que de passer notre découverte sous silence. On s'est décidé à appeler les gendarmes. C'est à ce moment que Léa a prit toute la mesure de l'aventure que l'on vivait et quand les gendarmes nous ont rejoint sur le lieu du rendez-vous indiquée par Bruno fils (un militaire, ça fait tout de suite plus sérieux...)  même pas fatiguée par la marche de l'après midi elle s'est mise à sauter comme un cabri en affirmant que là


vraiment on était comme des experts (ressemblant, vous trouvez pas?)

Les gendarmes qui se sont déplacés n'ont pas ri de nous c'est dèjà ça ! Voilà maintenant on attend des nouvelles, qui sait on est peut être à l'origine d'une "cold case" résolue...


On a fini notre Week end autour d'un whisky et du gâteau d'anniversaire pour Élise et Bruno. C'est avec un petit pincement que j'ai vu tout le monde reprendre la route, on doit se retrouver bientôt pour fêter la majorité de nos nièces et cousines mais cette fois Élise et Bruno ne seront pas présent excusés pour cause de vacances en Turquie.

*Je ne m'appesantirais pas sur l'erreur de jugement de départ, quant aux délais de réalisation d'une telle entreprise qui s'est révélée pas moins que: TITANESQUE...