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samedi 8 avril 2023




                                         Brume et Embuage avant la mousson sur le mékong 


 L'après pandémie a été rude et nous a laissé peu de répi,  j'ai '"tout donné".

Un marathon sans entraînement qui m' a laissé sur le carreau, vidée,  avec un sentiment de perte de sens. IL m'est difficile de me relever comme beaucoup  et pour de multiples raisons,  notre famille a été éprouvé plusieurs deuils. puis la maladie des mésententes familiale  la vie continue cahin caha avec le sentiment d'être ballotté comme un fétu de paille dans une tempète d'évènements, de tragédies familiales , l'impression de m'asphyxier j'ai besoin de trouver du sens à tout cela. 

Ce temps n'est pas derrière moi,  je retrouve l'envie du partage des mots c'est sûrement un signe de mieux.

Je vais essayer de revenir dans "ma constellation" 



                                                      les cascades turquoises au Laos 

Un nouveau chapitre

2020 n'est plus ! certains préfèrent l'oublier, nous voudrions sauter ce paragraphe, aller très vite vers le suivant.

Le chapitre suivant n'est pas écrit, quelques mots  à peine, une page vierge que l'on cherche à séduire avec les mots doux de l'espoir.

 2021sera meilleure...Nous nous souhaitons santé, bonheur. Nous envoyons nos bons voeux partout où nous porte notre cœur.

2020 n'est plus! elle nous a éprouvée, elle a déçu nos vœux de plénitude. Aujourd'hui je relis le chapitre avec tendresse, nous l'avons écris ensemble, noircis les pages des listes de nos espoirs, de nos déceptions, de nos pertes de nos peurs mais surtout de nos choix. Sans ce chapitre le livre est insignifiant.

2021 est là ! Mes chers amis, ma chère famille, j' écris les premiers mots de cette nouvelle année.pour vous. Je vous souhaite à tous de participer à l'écriture du prochain chapitre, d'y mettre le cœur, le courage nécessaire à faire de notre ouvrage une œuvre unique dont nous serons fiers. Les épreuves, les joies nous attendent à chaque ligne mais nos choix font notre histoire. Par chance nous sommes nés dans une époque, sur un continent, dans un pays,  une région privilégiée, une famille où les choix que l'on fait sont déterminant. J'invite tout ceux que j'aime à faire des choix qui rendront passionnant ce chapitre du livre de notre vie. 

Photo gratuite personne mettant un masque médical sur terre

samedi 12 décembre 2020

Petit homme, gros chagrin.

Ce soir Arthur m'a téléphoné, je n'ai pas reconnu la voix de notre joyeux petit fils, il était grave et la voix pleine de sanglots pour m'annoncer son drame. La mort d'Elia, le chien de sa maman. Son copain de jeu depuis toujours.
Elia a accompagné ses 5 premières années. Je suis peinée de l'immense chagrin d' Arthur.
touchée aussi qu'il m'ait confié sa peine, Il m'a décrit par le menu, l'immensité de la perte, les caresses, les calins les promenades avec son papy.
J'étais impuissante à soulager sa tristesse.
Le dernier cadeau d'Élia à Arthur est surement une grande leçon de vie.







un p'tit bout de chemin ...





                                  




Je reprend le chemin de Compostelle cette fois par le début. Ma première expérience sur le Camino avec Bruno fils a été intéressante. Lorsque Victor m'a proposé de marcher un bout de chemin, tous les deux, une semaine,  j'ai sauté sur l'occasion.  J'ai bien fait, nous venons de passer un très beau moment ensemble.
la traversée du puys en Velays jusque Aubrac a un charme fou. Chaque rencontre est autant d'occasion de partage de moments uniques, légers ou plus intenses. mais surtout le temps passé avec Victor à marcher  a été comme un cadeau. On a finalement peu d'occasion de se retrouver avec nos fils dans une telle proximité et avec autant de temps, j'ai retrouvé mon dernier fils, tel que je l'ai connu enfant, doux, généreux, patient et drôle. cette petite virée clos un magnifique été.





lundi 12 mars 2018

Langouste à Saint Luce !

après une belle journée de découverte de plage de baignade de sieste reste la découverte gastronomique, je n'ai pas été emballé par les spécialités que j'ai goutées jusqu'à présent en particulier


 le lambis 

ne me plait pas du tout, trop caoutchouteux. Pourtant les locaux m'en disent le plus grand bien, il faut parait il, qu'il soit bien attendrit, ce ne devait pas être le cas pour celui que j'ai mangé à mon hotel.  Le restaurant de mon hotel était pas terrible, il faut bien dire... En revanche le coquillage est magnifique rose et nacré. Je ne veut pas quitté la Martinique sans avoir gouté


une langouste !
guidée par mes stagiaires mon choix se porte sur le restaurant de plage : le barack'obama.
choix judicieux !  arrivée tôt j'ai vu



le pêcheur remonté les casiers avecles bestioles dedans : 7 magnifiques langoustes prêtes à être grillées dans la soirée, j'ai sympathisé avec la serveuse qui m'a installée tout pret de la plage et m'a conseillée de choisir ma bestiole sans tardé car la pêche était pauvre et que toutes les langoustes risquaient d'être très vite commandées ! J'ai suivit son conseil et  choist la plus petite car j'étais malheureusement seule à table. j'aurai bien partagé ce beau moment de gastronomie avec quelqu'un, mon minou par exemple.

je me suis si bien réglalée que j'ai faillit oublier de prendre mon assiette en photo .

dimanche 11 mars 2018

mangrove, plage de sable blanc et langouste...

J'ai entendu parler des mangroves dans des documentaires, cela m'intrigue je m'inscris à une visite guidée en bateau.
j'ai rendez vous à 9H30 à la


la marina de Marin 

où Bruno, le guide, nous embarque à bord de son catamarran vers les dernières mangroves de Martinique. Il reste peu de ces ecosystémes qui couvraient des surfaces bien supérieures dans les siècles précédents, Fort de francce par exemple est en grande partie construite sur une mangrove, ainsi que l'aéroport du Lamentin. La mangrove est un écosystéme essentiel à la survie de plusieurs espèce dont elle est la nursery. Quantitité de  crabes, d' oiseaux de poissons et de coraux seraient voués à disparaitre sans ce milieu naturel si particulier. la végétation est essentiellement constitué de palétuviers arbres



 avec des petites fleurs 


qui donnent une graines au bout d'une fléchettes qui vient se planter après maturation dans la vase pour devenir un grand arbre tout tarabiscoté,dont


 les racines aériennes viennent se plonger dans les eaux salées de la mangrove 

le sel est rejeté par le haut de l'arbre ou le long du tronc selon l'espèce de palétuvier.
Hors des voies naturelles  entretenues par l'homme impossible de pénétrer la mangrove.c'est un espace naturellement protégé par l'enchevètrement de racines.
1ère idée battue en brèche, pas de moustique dans ce milieu pourtant humide, en fait l'eau est renouvelée toutes les 6 heures, au rythme des marées, les eaux ne sont donc pas stagnantes ...
ce qui déjà contribue à rendre l'endroit parfaitement sympathique me concernant




notre périple ressemble à une ballade sur le fleuve amazone....



nous y avons croisé diverse sorte de crabes le crabe araignée jaune



 des crabes rouges

et le vert énorme qui ne se laisse approché que lors de la saison des amours, au moment de Pâques ce qui le place au niveau de notre agneau pascal pour les festivités gastronomiques.
Autre habitant de la mangrove mais beaucoup plus joli :


les colibris !!
leurs vol stationnaire est si surprenant que je n'ai pas eu le réflexe de le filmer.
ici, puis la termitière locale :




 le nid de  poux-de-bois utilisé comme appat des bichiques (met prisé des Martiniquais comme des Réunionnais )





on y trouve aussi des grappes d'huitres plates,

actuellement impropre à la consommation pour cause de pollution. J'ai poursuivit mon périple par un heure de snorckeling,  proche du rocher



 du diamant 


le diamant vu de loin 

les coraux que j"ai vu en plongeant sont plus variés qu'à la Réunion mais les familles de poissons sont sensiblement les mêmes. à plus de 14h affamé par cette matinée découverte, j'ai déjeuner  en face de l'hôpital dont





les enceintes portent des peintures retraçant l'histoire du peuplement de l'île.

Le marché couvert proposait des  accras de morue. Je les ai digérés tout l'après midi bien gras, bien piquant ....  puis j'ai repris la route à la recherche d'une plage de sable blanc vantées dans les guides touristiques. Je n'ai pas été déçu.
là où l'océan atlantique rejoint la mer des Antilles l'eau turquoise est bordée


de plage de sable blanc très fin doux aux pieds 


, bordé d'arbres et de palmiers. de quoi profiter pour nager


 dans une eau à 26° avant de faire une sieste sous les palmiers...

le soir tombé, je me suis promené dans le village : Le Marin 


son église 


avec des lustres en pendeloque de cristal.



son cimetière sur la mer.

pour finir ma journée en beauté, je suis partie sur sainte Luce pour aller dans un restaurant de bord de plage diner d'une langouste péché du jour même choisit et pesé juste avant de passer au barbecue 



sur le coin gauche de la photo




on voit le casier de pèche de langouste
 ramassé juste au moment de l'ouverture du restaurant où j'ai réservé pour manger.


 ce délicieux crustacé grillé.




vendredi 9 mars 2018

Soirée à Fort de France

La formation s'est bien déroulée, excepté  le problème, endémique sur les îles,  d'absentéisme ....
en tout cas les stagiaires présentes ont l'air contentes, ce qui me permet d'espérer que l'année prochaine je rassemblerai plus de monde.
les journées de formation me laissent vidée,  je m'écroule littéralement,  cette fois je me suis un peu "poussée aux fesses " pour profiter de l'endroit, je n'ai pas regretté ma décision de partir marcher en ville.
 je me suis perdue dans les tréfonds de Fort de France, les quartiers mal famés et



d'autres plus jolis et colorés 

c'était animé et joyeux la température est agréable et propice aux moments passés à l''extérieur pour se retrouver






ici, sous un kiosque, pour jouer du Djembé,


là,  sur un terrain de boules, pour se mesurer à la pétanque.

Les familles se promènent le long du Malécon.
Dans des ruelles plus sombres j'ai croisé des groupes de gens bruyants, gesticulant, s'interpellant violemment, une véritable pièce de théâtre ! le rhum participait certainement de l'ambiance survoltée. Un homme était là, debout derrière son pick up plein de noix de coco qu'il fendait avec sa grosse machette.  Il proposait des bouteilles de 1,5 l d'eau de coco. j'ai demandé une demi bouteille, il a refusé. Ses conditions étaient un magnum ou rien. Je me suis éloignée, pour retrouver une ambiance plus conviviale et j'ai diné  de bonnes grillades sur un jolie place avant de retournée à l'hôtel , j'avais l'impression qu'il était minuit passé, leurre du décalage horaire, il était à peine 21H !!