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mercredi 20 novembre 2013

un état dans la ville

Notre promenade en tour bus nous permet de prendre quelques repères dans la ville, chacun se fait une  idée de ce qu'il a envi de voir . Notre nièce Léa, aimerait faire un peu de shopping "made in Italia" et voir "pour de vrai" la louve de Romulus et Remus, notre petite Léa est tentée par la dégustation d'une glace italienne.... Bruno est prêt à nous suivre partout ..... où il n'y a pas foule,  pas simple,  cette ville est grouillante de monde ! 




nuit ...



 et jour
Mercredi on se lève tôt, fébriles, nous traversons la ville, déjà plus familière, nous avons rendez-vous avec les origines de notre culture, direction :



 le Vatican. 
Pour les chrétiens, l’histoire du vatican commence avec




 le martyr de Pierre, (ici peint par Caravage)
prince des apôtres, premier pape,  massacré avec d'autres sacrifiés de la communauté chrétienne de Rome, en représailles à l’inique accusation de Néron, d’avoir déclenché 




l’incendie qui détruisit Rome. 
Les chrétiens après avoir récupéré la dépouille de Pierre, l’enterrèrent dans la nécropole de Néron et gardèrent le lieu secret près de 250 ans, jusqu’à la légalisation du christianisme par l’empereur Constantin. Au dessus de La sépulture de Saint Pierre,  l’empereur Constantin fit construire la  basilique qui devint, le coeur de la chrétienté. Elle a été détruite puis reconstruite telle qu’on peut la voir



 aujourd’hui avec la haute coupole de Michel ange.
 On entre sur le site par 




la très belle cour de la pomme de pin,


 cernée de palais renaissances



                               abritant d'innombrables oeuvres d'art de toutes époques.



gardé par des animaux féroces...



et bien planqués.

L'immense hall d’entrée reliant les salles des collections est un pont entre les civilisations. Construite sur le modèle du panthéon, la salle de la rotonde ,



 les dieux de la mythologie 



et les empereurs de marbre côte à côte dans les niches font une «ronde» autour 
du magnifique bassin de porphyre.


détail des mosaïques du sol ...
 Une lourde porte sépare le monde païen du monde chrétien, la jonction de fait symboliquement en passant devant les deux sarcophages de porphyre


 de Sainte Hélène, la mère de l’empereur Constantin ,
qui découvrit la croix du christ à Jerusalem et celui de sa fille,


Sainte Constance, qui se  convertit au christianisme...    
des dizaines de mètres




 de galeries 




de sculptures


de peintures,



de mosaïques





 d'objets précieux,



de détails architecturaux d'une beauté rare, 




de cartes fabuleuses .....

nous mènent au point d'orgue de notre visite:



 la chapelle Sixtine.

Dans la chapelle nous ne pouvons ni parler, ni prendre de photo.Nous avions eu l'excellente idée de réservé une visite guidée en français du musée, notre guide a pris le temps de nous expliquer ce que nous allions voir, le célèbre plafond de la chapelle Sixtine est  l’illustration par Michel-Ange, du livre de la genèse. C’est époustouflant, je n'ai plus assez de superlatifs pour décrire ce que je vois.  je prend ma petite fille sous mon aile pour lui murmurer le sens des peintures les plus connues, telle que



 la vie  transmise  par Dieu à Adam,



 l’éviction du paradis 



 l’arche de Noé  qui ressemble plus à une église qu’a une arche... 
Noé sur cette représentation ne sauve que des hommes, le seul animal présent est la colombe de la paix. Nous quittons le musée 

par le grand escalier,
la tête pleine, nous n’avons vu qu’une infime partie des collections, un échantillon qui suffit  à retrouver la foi ... en la grandeur de l'humanité. Je m’incline devant l’intelligence des hommes l’église qui, au delà de l’art religieux, se sont attachés depuis deux mille an à protéger ce qu’ils ont pu collecter de réalisations artistiques, de trésors d’architecture et de  littérature, quelqu’en soit l’origine.  Bruno m'avoue qu'il est sensible à l'idée de savoir le pape tout proche ... Je n'ai pas ce genre d'état d'âme, mais ils  doivent être quelques uns à partager ce sentiment si j'en crois la fréquentation des lieux. C'est noir de monde! Nous renonçons à entrer dans la basilique St Pierre en voyant la file d’attente de plusieurs heures ! N’écoutant que notre estomac, nous partons à la recherche d’un casse croute ! impossible de trouver la moindre petite place sympa dans le grand parc, tout le monde à la même idée, en même temps. J'aurais tellement aimé prendre mon déjeuner dans ce bel endroit ensoleillé, on ne peut pas tout avoir. 

1 commentaire:

  1. GRANDIOSE!!! j'irais c'est sur! vous m'avez donné trop envie! Je comprend bien ton sentiment autant de richesse concentré, c'est un voyage a travers le temps et notre histoire. Je me renseignerais pour connaitre la saison creuse par contre..... >:-)

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