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mardi 20 mars 2012

Oceibreiro Triacastella

L'albergue de cette nuit est une construction moderne, moins chaleureuse, elle ressemble  à une salle omnisport avec une mauvaise insonorisation... mercredi, on démarre pour une "petite étape", on a plus de provisions. Il faut se ravitailler au bar du village qui n'ouvre pas avant 9h, on quitte Oceibreiro  sous la grisaille.


c'est reparti,






 j'appréhende les descentes, 


en fait moi ça va, ce sont mes genous qui se rappellent à mon bon souvenir, régulièrement.  Je suis un peu inquiète, avec tout ce qu'on a grimpé hier, il va bien falloir redescendre  puisqu'on se dirige tout doucement vers la mer.




Je tente le moon walk pour adoucir les descentes (c'est pas évident sur la photo mais je vais en arrière...)

C'est le troisième jour de marche, je ne pense plus à mon sac à dos, le relief n'est pas si terrible que ça, malgré l'accumulation de fatigue musculaire, le plaisir est intact, la montagne est pleine de fleurs on rencontre quelques chiens errants, rien de terrible jusqu'à un mignon petit corniaux que je prend d'emblé en sympathie, justement c'est celui là même qui veut me bouffer le mollet, en traitre, par derrière,  heureusement mon sauveur Bruno, armé de son bâton de pélérin, m'évite la morsure. Comme quoi, même dans la gente canine, l'habit fait pas le moine.... quelques SMS d'encouragement nous parviennent en pleine montagne, ils sont bienvenus. l'étape a beau être plus courte, je peine.
 le long du chemin




de nombreuses chapelles et iglésias en pierre de granit gris, 




des villages de quelques maisons de quelques constructions
on traverse des contrées isolées,on est déboussolé par l'anachronisme ambiant, on traverse des fermes avec le tas de fumier au milieu de la cour,


 les vaches 


 les poules

et de temps en temps un distributeur de soda au milieu de nul part.... quelques paysans nous saluent d'un "buon camino" amical quand ils ne nous offrent pas des spécialités locales... j'ai  gardé sur l'estomac la crêpe au bon gout de lait cru, fraichement sorti du pie de la vache, qui m'a été offerte par une vieille femme. J'éviterai la "gastronomie autochtone" les prochains temps afin que trop de folklore ne tue pas le folklore :) On lui a acheté un sandwich au fromage, bienvenu, il a complété notre maigre pique nique, il n'y a pas de "super mercado" dans la montagne...



Arrivée : Triacastella 

C'est une petite ville, je ne ferais pas de tourisme ce soir, après une douche bien chaude je ne suis plus bonne à rien, l' Albergue où nous nous arrêtons est vide


 Remi nous retrouve un peu plus tard ce jeune homme  me fait penser à Victor même allure un peu lunaire, sympathique et sensible... savant mélange de français et d'italienne. 

Comble de confort, on peut laver et sécher notre linge,  écrire le blog, pendant ce temps Bruno nous cuisine des pâtes bolo puis dodo pour moi. Demain, on démarre notre journée avec du linge tout frais, voila le genre de plaisir dont on ne mesure plus l'impact dans notre quotidien.

2 commentaires:

  1. Lauffer Pierre20 mars 2012 à 18:17

    Il est gros Bruno ! ^^
    Ca a l'air d'avoir été de beaux moments que vous avez partagé !
    Gros bisous

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  2. heu ! non en fait, c'est Remi qui est tout maigre !!

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