tout ce que j'ai envie de partager avec mes enfants et plus largement avec ma planète, tout sur... notre maison, ce que j'ai vu, ou lu, ou qui m'a intéressée.. et pourquoi pas de temps en temps mes états d'âme
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jeudi 29 mars 2012
mercredi 28 mars 2012
Santiago nous voilà !
Notre arrivée à Santiago a quelques chose de frustrant, on a passé notre journée dans les transports, taxi bus c'est pas
forcément on a des obligations. je reprend ma tournée lundi.
On profite de la soirée pour faire un peu de tourisme en tong toujours ...
la vie coule parait douce dans ce coin du pays, au printemps.
mais la barrière de la langue nous limite un peu et puis on se lève tôt demain
l'arrivée glorieuse des pèlerins,
la cerise sur le gâteau
Après avoir trouvé une albergue avec vue sur la cathédrale
On profite de la soirée pour faire un peu de tourisme en tong toujours ...
on s'attable à une terrasse
la vie coule parait douce dans ce coin du pays, au printemps.
On cherche un restaurant, les vitrines sont alléchantes...
mais la barrière de la langue nous limite un peu et puis on se lève tôt demain
pour prendre l'avion.
dimanche 25 mars 2012
dernier jour de marche vers Portomarin
Bruno qui aime anticiper les problèmes, m'annonce que la prochaine étape sera difficile parce que toute en descente. Nous partons de Sarria en forme, mes pieds ne sont plus trop douloureux, la température est douce c'est notre dernier jour de marche.
on vient de passer une semaine hors du temps. Ici pas d'info,pas de campagne électorale, ça repose l'esprit et ça permet de relativiser l'importance des évènements dont on nous rebat les oreilles à longueur de temps. C'est une expérience de marcher en ne se préoccupant de rien d'autre que d'avancer avec 10 kg sur le dos et les pieds sensibles... difficile d'expliquer combien les priorités deviennent tout autres, profiter du moment, être là.
à part l'arrivée, l'étape est assez peinard mais la fatigue s'accumule. On a fait des marches de 25 a 30 km beaucoup de denivelle c'est de la moyenne montagne . Le bilan de notre sejour est positif, dans l'ensemble on a surtout beaucoup rit, je me sent un peu tristounette que ca se termine mais super contente de retrouver par ordre de priorité : minou, mon lit, ma salle de bain, mon sent bon parce que le parfum de la crème kamol contre les contractures bof bof pas terrible.
je profite du moment, de la douceur du climat, du dépaysement,
du décalage ...
les mimosas sont en fleurs,
je me sens grandit d'avoir fait cette marche, je trouve que c'est un bel effort.
arrivée à Portomarin,
je suis heureuse de l'avoir partagé avec mon fils ainé .
jeudi 22 mars 2012
100 km à pied ça usent les souliers...
Jeudi départ dans des petits chaussons, je n'ai mal nul part. Une grosse nuit dans un dortoir quasi vide, après la promiscuité des dernières nuits, sans bruits intempestifs ni ronflements, c'est royal. On s'offre un méga petit déjeuner (au fait pour le régime je recommande pas le camino, on arrête pas de se sustenter ) je disais donc, après un méga petit déjeuner, on prend la route en pleine forme, entre deux itinéraires, on choisit le plus long afin de profiter du magnifique paysage, qui nous a été décrit par un pèlerin expérimenté, on a pas ergoter pour 8 petits km... tss tss que sont 8 kms en regard du plaisir d'être là.
et puis aujourd'hui on dépasse les 100 km !
On ne regrette pas il fait grand beau temps,
En longeant une riviere avec de nombreuses cascades nous avons pensé à Minou en nous disant qu'
et même une anguille depuis un pont. Journée mémorable, pique nique avec
Petit interlude téléphonique de Léa qui s'enquiert de notre progression. Je décide que, si elle est tentée , pour ses vingt ans je lui proposerai de faire ce même chemin, elle et moi ...
L'arrivée à Sarria est un moment difficile, il faut encore traverser toute la ville qui monte... qui monte... pleines d'escaliers et de bitume, dur pour les genoux, trouver une Albergue ouverte. Par chance, celle qui nous accueille est "luxueuse", exit les dortoirs ici on nous propose des chambres de deux lits avec de vrais draps et oreillers. À quelques pas un restaurant italien propose
on est récompensé de nos efforts. Je circule en tong dans la ville tellement J' ai mal aux pieds ce soir ! On retrouve des pèlerins plus frais et moins boitillant que nous, évidemment, ils ont choisi l'itinéraire court pff, petits bras ... enfin petits pieds..
Aujourd ´hui c'était une étape de 28 km J'ai fait preuve d'une certaine endurance et je suis contente mais je ne résiste jamais longtemps le soir, je n' aurai pas trop de dix heures de sommeil pour récupérer !
On ne regrette pas il fait grand beau temps,
Bruno et moi avons pris un beaucoup de plaisir sur ces chemins.
il "kifferait" de voir les truites dans l´eau transparente,
l'imposant monastère de Samos en décor de fond,
Petit interlude téléphonique de Léa qui s'enquiert de notre progression. Je décide que, si elle est tentée , pour ses vingt ans je lui proposerai de faire ce même chemin, elle et moi ...
L'arrivée à Sarria est un moment difficile, il faut encore traverser toute la ville qui monte... qui monte... pleines d'escaliers et de bitume, dur pour les genoux, trouver une Albergue ouverte. Par chance, celle qui nous accueille est "luxueuse", exit les dortoirs ici on nous propose des chambres de deux lits avec de vrais draps et oreillers. À quelques pas un restaurant italien propose
des pizzas géantes ( 50 cm x30 Cm ) délicieuses !
dans un cadre sympathique, la soirée s'annonce bien, malgré la fatigue...
on est récompensé de nos efforts. Je circule en tong dans la ville tellement J' ai mal aux pieds ce soir ! On retrouve des pèlerins plus frais et moins boitillant que nous, évidemment, ils ont choisi l'itinéraire court pff, petits bras ... enfin petits pieds..
notre lot d'ampoules s'accroit
mardi 20 mars 2012
Oceibreiro Triacastella
L'albergue de cette nuit est une construction moderne, moins chaleureuse, elle ressemble à une salle omnisport avec une mauvaise insonorisation... mercredi, on démarre pour une "petite étape", on a plus de provisions. Il faut se ravitailler au bar du village qui n'ouvre pas avant 9h, on quitte Oceibreiro sous la grisaille.
C'est le troisième jour de marche, je ne pense plus à mon sac à dos, le relief n'est pas si terrible que ça, malgré l'accumulation de fatigue musculaire, le plaisir est intact, la montagne est pleine de fleurs on rencontre quelques chiens errants, rien de terrible jusqu'à un mignon petit corniaux que je prend d'emblé en sympathie, justement c'est celui là même qui veut me bouffer le mollet, en traitre, par derrière, heureusement mon sauveur Bruno, armé de son bâton de pélérin, m'évite la morsure. Comme quoi, même dans la gente canine, l'habit fait pas le moine.... quelques SMS d'encouragement nous parviennent en pleine montagne, ils sont bienvenus. l'étape a beau être plus courte, je peine.
le long du chemin
des villages de quelques maisons de quelques constructions
on traverse des contrées isolées,on est déboussolé par l'anachronisme ambiant, on traverse des fermes avec le tas de fumier au milieu de la cour,
et de temps en temps un distributeur de soda au milieu de nul part.... quelques paysans nous saluent d'un "buon camino" amical quand ils ne nous offrent pas des spécialités locales... j'ai gardé sur l'estomac la crêpe au bon gout de lait cru, fraichement sorti du pie de la vache, qui m'a été offerte par une vieille femme. J'éviterai la "gastronomie autochtone" les prochains temps afin que trop de folklore ne tue pas le folklore :) On lui a acheté un sandwich au fromage, bienvenu, il a complété notre maigre pique nique, il n'y a pas de "super mercado" dans la montagne...
C'est une petite ville, je ne ferais pas de tourisme ce soir, après une douche bien chaude je ne suis plus bonne à rien, l' Albergue où nous nous arrêtons est vide
Comble de confort, on peut laver et sécher notre linge, écrire le blog, pendant ce temps Bruno nous cuisine des pâtes bolo puis dodo pour moi. Demain, on démarre notre journée avec du linge tout frais, voila le genre de plaisir dont on ne mesure plus l'impact dans notre quotidien.
c'est reparti,
j'appréhende les descentes,
j'appréhende les descentes,
en fait moi ça va, ce sont mes genous qui se rappellent à mon bon souvenir, régulièrement. Je suis un peu inquiète, avec tout ce qu'on a grimpé hier, il va bien falloir redescendre puisqu'on se dirige tout doucement vers la mer.
Je tente le moon walk pour adoucir les descentes (c'est pas évident sur la photo mais je vais en arrière...)
le long du chemin
de nombreuses chapelles et iglésias en pierre de granit gris,
des villages de quelques maisons de quelques constructions
on traverse des contrées isolées,on est déboussolé par l'anachronisme ambiant, on traverse des fermes avec le tas de fumier au milieu de la cour,
les vaches
les poules
et de temps en temps un distributeur de soda au milieu de nul part.... quelques paysans nous saluent d'un "buon camino" amical quand ils ne nous offrent pas des spécialités locales... j'ai gardé sur l'estomac la crêpe au bon gout de lait cru, fraichement sorti du pie de la vache, qui m'a été offerte par une vieille femme. J'éviterai la "gastronomie autochtone" les prochains temps afin que trop de folklore ne tue pas le folklore :) On lui a acheté un sandwich au fromage, bienvenu, il a complété notre maigre pique nique, il n'y a pas de "super mercado" dans la montagne...
Arrivée : Triacastella
Remi nous retrouve un peu plus tard ce jeune homme me fait penser à Victor même allure un peu lunaire, sympathique et sensible... savant mélange de français et d'italienne.
jeudi 15 mars 2012
30 km à pieds....
La soirée dans l'albergue du phoenix est une halte hors du temps, c'est une ancienne bergerie. les dortoirs sont installés dans le grenier, sous une couche de poussière, trois PC nous permettent d'entrer en contact avec le monde moderne! je vais pouvoir écrire un post pour le blog!
c'est un Macbook air sur le comptoir :)
Je ne profite pas longtemps de la convivialité ambiante,
J'aspire à m'allonger rapidement, soigner ma première ampoule. Nous quittons Villafranca del Bierzo et
reprenons la route sous une petite bruine tenace,
direction fabba. Je suis partie avec l'idée que tout le camino était en terrain plat ... En chiffre la journée ça donne : 800 m de montée puis 800 m de descente et on termine par une grimpette de 1300 m de denivellé... sur 30km... même pas mal... (enfin pas trop)
Je suis probablement née sous le signe biquette ascendant cabri La montagne ça me va bien surtout quand ça monte ...
l'Albergue de fabba
c'était le point de chute prévue ce matin, on a constaté, dépité, qu'elle était fermée. Il nous restait quelques heures de marche, sous une petite pluie fine modérément agréable. On est arrivé à
O Ceibreiro
village charmant tout en granit gris avec ses maisons couvertes de toits de chaume et d'ardoises brillantes sous la pluie.
Pendant les marches on discute beaucoup , deux pipelettes,
Bruno me fait rire j'en vient à apprécier son humour potache c'est dire (c'est vrai aussi que les interlocuteur sont rares par ici :))
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