Depuis le port industriel de Porto Vesme, on prend un bac qui nous amène sur l'île de san Pietro.
Cette île a une histoire particulière.
arrivée sur l'île de San Pietro par le ferry
Les premiers habitants étaient des descendants liguriens venant de l'île de Tabarka, près de la Tunisie, c'étaient des pêcheurs de coraux qui, ne trouvant plus suffisamment de ressources naturelles, ont été contraints de se déplacer pour trouver meilleure fortune. Ils ont ainsi profité du projet de colonisation de zones Sarde, dont l'île de San Pietro, par le roi Carlo Emanuele III.
Ont suivi une série d'invasions et de kidnapping d'esclaves qui ont brassés la population, de sorte que toute la culture de l'île est différente du reste de la Sardaigne. Le patois est spécifique, proche du genois (ligurie). Les ressources naturelles de San Pietro ont évoluées, d'abord c'était la pèche et les coraux puis le transport de minerais, l'exploitation du sel, l'agriculture puis la pêche au thon avec ses conserverie. La proximité avec les eaux de la Méditerranée permet le réchauffement nécessaire à la reproduction du thon. Cette pêche dure deux mois dans l'année : mai et juin. Les Japonais sont de gros clients.
Je suis sur le mur d'enceinte de la ville de Carloforte et le mistral est toujours là!
Aujourd'hui on sent que toute l'île se tourne vers le tourisme, c'est d'ailleurs agréable de visiter en cette saison. On imagine assez bien comme tous les sites doivent être blindés de monde en été.
Habituellement, en mai, on peut se baigner, mais là, il fait trop froid pour s'y risquer.
On a eu droit a notre guide perso, elle nous a ouvert le musé et fait la visite rien que pour nous. Pour une fois minou peut visiter sans souffrir d'agoraphobie c'est plutôt inespéré.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire