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jeudi 23 juillet 2015

qui rate son train le soir .... post n°1

En rentrant de Lille où je donnais la dernière formation du semestre, j'ai vécu quelques aventures ...
Chaque voyage est l'occasion d'améliorer mon organisation ...  ou pas .... Cette fois je suis entrée de plein pied dans l'ère du E-BILLET,



 cette avancée me propulse dans le siècle de la dématérialisation.

 Propulsion anxiogène, finit le papier, toutes les infos concernant le voyage sont sur la puce de ma carte voyageur, des rappels me parviennent par SMS. ça commence mal,  j'ai malencontreusement effacé celui m'indiquant l'heure de ma correspondance à Paris.  J'ai repéré des bornes jaunes à partir desquelles je  devrait pouvoir consulter mes transactions, à condition de trouver où insérer la carte et quelle carte insérer ...



                                                        je n'ai jamais trouvé.

Prudente, j'ai réservée dans le DERNIER train au départ de Paris destination Strasbourg, me ménageant ainsi assez de temps pour passer de gare du nord à gare de l'est. Arrivée Gare de l'est,



 sur un panneau d'affichage ( à l'ancienne)

 Je lis :Strasbourg 21h 05, il est 20H15.  50 mn d'attente .... J'ai largement le temps de casser la croute ! en entamant mon sandwich poulet césar,




je regarde s'éloigner le TGV de 20H25 pour Strasbourg,

 regrettant de n'avoir pas pris un billet échangeable qui m'eut permit de rentrer plus tôt.  Je flâne dans le point relais librairie et choisie le dernier Gavalda. Acheter un roman, je ne connais pas de meilleure façon d'entamer les vacances ! Je suis joyeuse, la tension de la journée retombe, ce soir je retrouve Grand homme, le programme de notre week end est particulièrement réjouissant, nous recevons Nathalie et Emmanuel avec qui nous allons marcher en montagne ... la tête pleine de plaisantes perspectives,  je me dirige vers le quai où est annoncé mon train, je suis surprise de ne voir



 ni TGV, ni aucun voyageur sur le quai,

 je suis la première, dix minute avant le départ, c'est surprenant...  un doute me saisi, j'ai peut être mal lu le N° du quai . je vérifie le tableau et constate stupéfaite mon erreur ! je me suis référé au tableau des trains à l'arrivée et non pas au départ !!  Je réalise que j'ai regardé partir  le dernier  train de la journée ! Mon train !  je suis abasourdie par mon manque d'attention. Je vais au bureau des réclamations pour voir si je peux faire quelque chose pour rattraper ma bêtise au moins faire rembourser mon billet, là, un groupe de voyageurs excédés d'avoir raté leur correspondance en raison d'accident sur la voie, exige d'être rapatrié en taxi, le ton monte, il y a de la bagarre dans l'air, quand c'est mon tour je me fais toute petite, je n'ai rien à réclamer, juste réparer ma bévue si possible. Non, le monsieur, accablé ne peut définitivement rien pour moi, mon billet est perdu et je dois trouver un endroit où passer la nuit. Je préviens mon chéri,  je ne rentre pas ce soir. Où vais je bien pouvoir passer la nuit ? je lance un

 à Marie,

 son année scolaire est finit mais elle est peut être encore à Paris et pourra peut être m'héberger pour une nuit, Marie ne répond pas, J'appelle Nathalie puis Emmanuel puis Jeanne, tous sont aux abonnés absents. Ils sont peut être de sortie je n'ai pas du tout envie de chercher un hôtel, je préfère patienter, quelqu'un finira bien par rentrer. Après une demi heure,Nathalie décroche enfin ...


 toute la famille était  occupée à récolter les premiers légumes !

 Emmanuel s'est mit au jardinage, avec succès d'ailleurs.  je suis rassurée mais toutes ces émotions m'ont épuisées, mes bagages pèsent des tonnes.La soirée devrait se dérouler sans encombre à présent, que nenni ! la Gare de Lyon est en travaux, impossible de trouver le quai d' où part le RER D' Alfortville, je suit les indications qui me fond tourner en rond, j'ai l'impression d'être dans une dimension parallèle, la foule grouillante de fin de journée a laissé place à une faune plus inquiétante, je me fait  interpeller, pas méchamment mais l' état de stress dans lequel je me trouve me fait craindre  le pire, j'ai le coeur battant, je me sens en milieu hostile, dans le RER je vérifie dix fois que je suis dans le bon sens, il n'est pas loin de 23H00 je n'ai plus la force de marcher jusqu'a chez mes cousins, je leur demande de récupérer à la station et c'est avec soulagement que je vois arriver la voiture d'Emmanuel qui passe à ma hauteur, me dépasse,  puis s'éloigne ... il ne m'a pas vu !! bon il faut se faire à l'idée : cette journée est pourrie !
arrivée chez mes cousins,



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