J'aimerais avoir une liberté d'esprit telle que je puisse envisager les vacances comme une aventure, je ne fonctionne pas comme ça. Les romains ont pensé aux touristes de mon acabit pour lesquels ils éditent le
"Roma pass"
Cette pochette, que l'on achète à l'office du tourisme, contient une carte avec l'emplacement des principaux sites touristiques, 2 entrées gratuites au musées de notre choix et le reste des visites à -50 %, un billet pour se déplacer 3 jours
en bus
et tram
dans Rome et enfin des coupe- files qui font gagner du temps. Dommage que je ne sois pas plus au point dans l'hight-technology, j'ai compris trop tard que les pastilles à scanner du pass étaient en fait des audio-guides à télécharger sur mon smart-phone. Munie du sesam nous garantissant de ne rien rater de " ce qu'il faut voir " on s'est lancé dans l'arène ....
du Colisée
L'ouvrage est impressionnant par sa taille, son architecture, les équipements ingénieux qui offraient la possibilité de reproduire à l' échelle une bataille navale !!! Le palais omnisport de l'antiquité... Je suis impressionné par la modernité. Un bémol cependant, difficile de faire abstraction du type de spectacle donnés dans ces lieux, ou plus exactement :
la vision hollywoodienne des jeux du cirque.
Des tueries sanguinaires où hommes et animaux luttaient à mort, sous les yeux de milliers de spectateurs venant là, jouir du spectacle cruel. La réalité est plus nuancée, le but des jeux était d'offrir un spectacle exutoire, ils étaient organisés, à grand frais, par un gouvernent, prince ou empereur qui louait les lieux et les gladiateurs, Ceux ci étaient vénérés, véritables vedettes de l'époque qui n'avaient rien à envier à nos sportifs de haut niveau, leur engagement était total (plus comparable aux pilotes de formule1 qu'aux footballeurs, au niveau des risques encourus ...)
mais alors Quid du pollice verso ? l'épuisement des gladiateurs ou une blessure signait la fin du combat si le public était insatisfait de la prestation, il réclamait la mise à mort du perdant, seul le mécène organisateur avait le pouvoir de décider de l'issue fatale, elle n'était pas systématique, il n'avait pas intêret à disséminé son "écurie". Les gladiateurs amassaient des gains colossaux et des avantages auprés des femmes qui les admiraient. Apprendre tout cela m'a fait réfléchir sur le niveau d'évolution de notre société. Il m'arrive d'être capté par des émission de télé-réalité qui me mettent mal à l'aise, la compétition n'est pas sportive, c'est une mise en lumière de l'intime, on choisit le plus apte à se mettre à nu, à mal s'en remettre aux jugements des spectateurs qui envoient des SMS pour virer ou plébisciter un participant alors on est pas bien loin d'une certaine pratique ... ne trouvez vous pas?
Ce sont nos jeux du cirque à nous ! Nos gladiateurs prêt à laisser leur dignité pour un quart d'heure de gloire télévisuelle.
mais trêve de philosophie à deux balles... il fait un temps magnifique,
on reprend notre ballade dans l'histoire.
les jeux du cirque étaient un loisir très prisés mais rares car extrêmement couteux, il y avait environ une à deux représentations annuelles sauf cas exceptionnels mais d'autres compétitions passionnaient les Romains: les courses de char. Elles avaient lieu sur un stade gigantesque dont il ne reste presque plus rien aujourd'hui mais que l'on peut fort bien imaginer en voyant les vestiges que sont
la très longue place Navone
des immeubles ont remplacés les gradins du stade, la place aujourd'hui est
un marché animé avec quelques artistes et de nombreux marchands à la sauvette,
autour de magnifiques fontaines
dont la fontaine de neptune.
On a cherché une célèbre Gelateria plébiscité par notre guide... mais quand on l'a trouvé, la longueur de la file dans la rue nous a découragé, donc on a acheter une glace romaine dans un endroit moins sélecte. On l'a dégusté à proximité du panthéon et
on s'est régalé.
Au fait pleut il dans le panthéon?
Les homme qui se recueillaient dans ce lieu considéraient qu'il était un peu magique, lorsqu'il pleuvait, la pluie semblait ne pas rentrer par l'oculus. en fait, l'éclairage de l'édifice assuré par de nombreuses bougies réchauffait l'atmosphère et faisait évaporer l'eau au fur et à mesure qu'elle tombait, aujourd'hui à l'ère de l'électricité le miracle s'est arrêté...
ce qui reste fascinant en revanche c'est que le rayon solaire qui entre par l'oculus et se projette sur les reliefs du dôme
nous indiquant le jour et l'heure ... enfin si on sait le décrypter ...
après cette leçon d'histoire grandeur nature on est rentré dans le XXI ème siècle ....
On a fait un peu de shopping
dans les rues animées de Rome
La grande Léa a trouvé son bonheur dans une boutique sympathique et branchée !
on s'est installé à la terrasse d' une pizzeria
où l' on s'est régalé...