Translate

lundi 4 avril 2011

C'est moi l'aventurière de l'extrême

Ce matin je me suis levée avant six heures pour être la première en forêt et trouver des morilles.
Je suis retournée dans le coin que nous avions exploré hier, je n'ai pas été déçue. Je suis partie plus à l'aventure ne oubliant, un peu, de me repérer dans la forêt.


J'ai traversé un bras de l'ILL en marchant sur des cailloux,

j'ai traqué le champignon le nez au sol, une heure plus tard je n'ai plus retrouvé mon petit passage et je n'avais pas le coeur de traverser à la nage....

6° au soleil dans une eau pas très chaude ... Bof. J'ai marché, marché encore,

admiré les jolis spécimens d'escargot,

à gogo,

les tapis de violettes

un magnifique spécimen de polypore du bouleau

bref, une petite heure de marche plus tard, toujours pas de passage. Là j'ai failli m'inquiéter,
mais j'ai croisé




un sympathique morilleur (parfaitement, c'est comme ça qu'on dit ).

On a papoté il m'a donné des trucs pour trouver mon trésor,


il m'a montré sa récolte


et là, franchement, je suis pas d'une nature envieuse mais quand même, je me suis sentie un peu" petite joueuse" avec


mes petites morilles vulgaris ....


À présent l'urgence était de retrouver mon chemin, J'ai donc demandé au monsieur sympa la route jusqu'à la centrale d'épuration devant laquelle je m'étais stationnée .

Suivez mon raisonnement je suis garée pas très loin d'une centrale d'épuration, si je retrouve la centrale, quelque soit l'endroit où j'arrive, c'est une enceinte, je tourne autour et forcément, à un moment donné, je retombe sur la route où ma petite auto m'attend !! CQFD.
Me voilà partie, comme prévu je tombe sur une enceinte en grillage et je la suis.

Je traverse des broussailles de plus en plus denses

je me griffe de partout, je rampe pour passer sous des broussailles incontournables. Je m'inquiète quand même un peu, vu que la petite ballade commence à s'éterniser. C'est là que je tombe à 50m d'une horde de trois ou quatre sangliers (j'en ai vu trois mais j'ai entendu le premier détaler. Je peux vous dire que je n'en menais pas large, j'étais totalement paniqué, j'ai appelé Minou juste pour entendre une voix puis Jennifer m'a appelée et je lui ai demandé de continuer de me parler. Quand j'ai rejoint la route j'avais le coeur qui battait la chamade le dos douloureux. À ce moment je me suis rappellée ce que m'avait dit le morilleur, les morilles ça se mérite ! je crois qu'aujourd'hui je les ai bien méritées !!



2 commentaires:

  1. euh tu connais l'histoire des joggeuses qui partent seules en forêt??....non non je dis ça comme ça,(une adepte de "faites entrer l'accusé")........

    RépondreSupprimer
  2. Lauffer Pierre7 avril 2011 à 10:35

    et alors qu'est ce qui leur arrive au joggeuses ? elles se font bouffer par un sanglier ?

    RépondreSupprimer